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Bon Arrien
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6 avril 2004

Constantin et la chrétienté

La lecture du « Da Vinci Code » de Jack Brown m’a incité à faire quelques recherches sur les premières années du christianisme. J’ai trouvé aujourd’hui sur le Net un article de Voltaire sur l’empereur Constantin. Je savais jusque là que cet empereur, plutôt bien vu par l’histoire officielle, imposa la chrétienté comme religion d’état à l’empire romain. C’est, d’après Voltaire, un personnage cruel, il a tué tous les prétendants potentiels au trône y compris ceux de sa propre famille, et opportuniste qui ne se convertis au christianisme que sur son lit de mort. Il semble qu’il a choisi de favoriser la chrétienté que lorsque la religion officiel d’alors refusa de pardonner le meurtre de sa femme. Le pardon lui fut accordé, à lui un païen, par les pères de l’église.

Voltaire dit une autre chose fort intéressante, les chrétiens furent persécutés, avant Constantin, non pas à cause de ses dogmes mais parcequ’ils refusaient aux autres religions d’exister à égalité. Le christianisme se veut une religion dominante.

La réforme de Constantin est au fond une confiscation du message du Christ. L’église devient un état, une sorte de reflet de l’état romain, cherchant à contraindre et à contrôler ses fidèles. L’église est un intermédiaire obligatoire entre Dieu et le fidèle, elle refuse toutes formes de libertés spirituelles. Et, pour s’imposer dans la forme, elle a pris toutes les éléments des religions d’alors : la naissance du Dieu Mithra le 25 décembre, la célébration du Soleil le dimanche, l’adaptation de Pâques à la passion du Christ, la confusion voulu entre la Vierge et les déesses comme Isis, sans compter les adaptation de l’histoire par rapport à la vérité historique. L’église, comme état, fut dès le début cruelle et intransigeante. Souvenez-vous d’Hypathie.

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